15/10/2018 - Comment faire un maximum de bien avec l'argent, l'énergie, les talents dont nous disposons ?
Telle est la question centrale de l'altruisme efficace.
Le livre 'L'Altruisme efficace' de Peter Singer est à présent disponible en version française, à l'initiative des éditions Les Arènes.
Il avait connu un grand succès lors de sa publication en 2015 aux Etats-Unis, sous le titre original: 'The Most Good You Can Do. How Efdfective Altruism is Changing Ideas About Living Ethically'.
Les fundraisers actifs sur le marché belge ont intérêt à ne pas ignorer l'argumentaire proposé par Peter Singer, dès lors que cette personnalité suscite incontestablement des émules sur le continent européen, et notamment en Belgique.
Ainsi le réseau Effectief Altruïsm Vlaanderen développe-t-il dès à présent différentes actions de sensibilisation dans le Nord du pays, au départ du concept: 'Beter worden in goed doen'.
Ce mouvement s'inspire principalement des idées propagées par Willam MacAskill, auteur de l'ouvrage 'Doing Good Better'.
La France comprend également une organisation comparable quant à la vision et les objectifs poursuivis, dénommée Altruisme Efficace France.
L'association française précise volontiers que l’altruisme efficace n’implique pas d’ignorer la compassion, bien au contraire: "La compassion est justement la raison pour laquelle nous ne voulons pas nous contenter de faire du bien mais que nous cherchons plutôt à faire le plus de bien possible."
L'ouvrage de Peter Singer propose d'emblée une définition précise de l'altruisme efficace qui vise à "utiliser une démarche scientifique pour trouver les moyens les plus efficaces de rendre le monde meilleur".
L'auteur donne divers exemples de donateurs américains qui se renseignent pour découvrir les associations les plus efficaces, ou qui tentent de s'appuyer sur les recherches effectuées par des évaluateurs indépendants.
C'est sait que certains projets humanitaires - telle la distribution de moustiquaires afin de lutter contre la paludisme - estiment être en mesure d'évaluer avec une relative précision l'impact des dons en termes de nombre de vies sauvées.
L'ouvrage cite nombre d'institutions américaines qui ambitionnent d'orienter la générosité des donateurs vers des associations ou des projets concrets dont la transparence ou l'efficacité semble avérée.
Citons notamment: Innovations for Poverty Action, Give Well, Giving What We Can, The Life You Can Save, Animal Charity Evaluators, 80,000 Hours, GiveDirectly, Charity Navigator.
Peter Singer convient toutefois de ce que beaucoup de donateurs ne souhaitent pas entrer dans ce type d'analyse comparée des diverse causes et organisations caritatives.
A l'évidence, une majorité de contributeurs préfèrent verser de petites contributions à diverses organisations, se contentant d'éprouver chaque fois le simple plaisir de donner (warm-glow giving).
"Vaut-il mieux dépenser 100 000 dollars pour empêcher la cécité, ou pour nourrir les affamés ?"
Plusieurs chapitres abordent la question du choix, par le donateur, des critères sur base desquels il pourra identifier ses préférences: donner local ou global, sélection d'une catégorie de bénéficiaires - les enfants,... - qu'il souhaite privilégier, etc.
L'auteur présente les avantages et limites de plusieurs indicateurs de mesure qui permettent d'objectiver l'impact social des dons affectés à tel ou tel projet humantaire ou social.
C'est ainsi que l'indicateur DALY (Disability Adjusted Life Years) préconisé par l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) permet d'objectiver l'impact de la lutte contre diverses maladies et handicaps, telle la cécité.
Le courant de pensée dont se réclament Peter Singer et ceux qu'il inspire rejoint dès à présent les préoccupations d'un petit de donateurs et de philanthropes - notamment en Belgique - qui désirent disposer d'informations crédibles concernant l'impact des contributions significatives qu'ils investissent dans tel ou tel projet d'intérêt général.
C'est dans ce contexte qu'on note par ailleurs, également au niveau belge,
Sources:
Peter Singer - 'L'Altruisme efficace'
Editions les Arères (268 pages) - 19,90 € (ISBN 978-2-35204-921-0)
Natuurpunt is een zeer dynamische vrijwilligersvereniging met 107.000 leden et 7.000 vrijwilligers.
Deze tegenhanger van de Franstalige partner Natagora hoort, met een totaal van 4 miljoen € (giften en legaten, 2016), bij de belangrijkste fondsenwervende verenigingen in Vlaanderen.
Enkele weken geleden werd de directeur op straat gezet. De financieel directeur stapt ook op.
Volgens Lieven De Schamphelaere, voorzitter van de raad van bestuur, is de huidige crisis het gevolg van een vertrouwensbreuk: “Natuurpunt bestaat enerzijds uit een sterk professioneel kader, maar anderzijds ook uit een groot vrijwilligersnetwerk, dat de eigenheid vormt van Natuurpunt. Tussen die twee is er spanning ontstaan" (De Morgen, 20/10/2018 - 'Het rommelt bij Natuurpunt')
Diverse goede doelen werden eerder geconfronteerd met deze klassieke botsing tussen het vrijwilligersaanpak dat door de Raad van bestuur evenals door vrijwilligers wordt verdedigd, tegenover een versterking van de professionalisering die door de directie en personeelsleden wordt aangemoedigd.
Info's:
Over de huidige crisis konden de 107.000 leden en 7.000 vrijwilligers op 25/10 geen uitleg of kommentaar op de website van Natuurpunt vinden, maar wel in diverse media:
22/10/2018 - In de laatste Social Media Monitor (2de kwartaal 2018) voegde Mindwize deze keer ook de Instagram -en Twitteraccounts.
De resultaten worden aan de hand van drie parameters berekend: bereik, aantal volgers en financiële waarde.
Bereik: aantal theoretische contactmomenten via Facebook, Twitter en Instagram
1. Gaia: 4.664.793
2. Child Focus: 4.116.953
3. Greenpeace: 4.006.472
Volgers: het gemiddeld aantal volgers
1. Greenpeace: 155.984
2. WWF België: 145.694
3. Gaia: 127.652
Waarde: de waarde wanneer je deze contacten in zou kopen bij betaalde media
1. Gaia: 43.936 €
2. Child Focus: 39.111 €
3. Greenpeace: 38.061 €
Bijkomende resultaten, waaronder de financiële waarde van de theoretische contactmomenten voor 95 fondsenwervende verenigingen, kunnen worden geraadpleegd
op de website van Mindwize: ‘Social Monitor (2de kwartaal)– België’
08/10/2018 - HEC Liège a publié le 8 octobre dernier les premières conclusions d'une nouvelle recherche intitulée 'Ce que les jeunes apportent à la philanthropie'.
L'étude fait suite aux précédents travaux réalisés sous l'égide de la Chaire Baillet Latour en Philanthropie.
HEC Liège bénéficie cette fois également du concours de la Banque du Luxembourg, qui développe des activités de conseil en philanthropie à l'attention de ses clients belges et luxembourgeois.
La recherche, dont les premières conclusions viennent d'être publiées, a choisi de ne pas se focaliser sur la "Next Gen", terme utilisé pour désigner les jeunes héritiers des grandes familles philanthropes.
L'équipe de HEC Liège a préféré sonder les aspirations et projets des jeunes belges qui figurent dans la classe d'âge "Millenials", dont les initiatives novatrices correspondent d'après l'étude à des pratiques philanthropiques, bien que ces jeunes ne se définissent pas comme philanthropes.
La première phase de la recherche initiée par Elodie Dessy, doctorante de la Chaire Baillet Latour, s'applique à analyser une douzaine de projets qualifiés de philanthropiques, initiés par des jeunes actifs en Belgique ou au Grand-Duché du Luxembourg.
Citons, parmi les réalisations susceptibles d'intéresser plus particulièrement les acteurs de la collecte:
On pointera, parmi les tendances significatives identifiées lors de la phase préliminaire de l'étude, que
Trois qualificatifs résument l'orientation commune aux différents projets:
L'assistance présente lors de la présentation le 8 octobre dernier à Bruxelles de la première phase de l'étude, a laissé poindre quelques remarques critiques à l'adresse des fondations et des organisations caritatives traditionnelles.
D'aucuns estiment que ces structures restent imperméables aux aspirations et aux réalisations des nouveaux philanthropes issus de la génération "Millenials".
Faut-il que ces acteurs traditionnels de la générosité publique remettent d'urgence en question leur mode de fonctionnement désuet et incapable de susciter l'adhésion de ce public jeune, en quête d'autres formes d'engagement citoyen ?
On notera qu'une interview d'Elodie Dessy (RTBf, Week-end Première - 20/10/2018 - 'Le point de vue ECO') est disponible en podcast.
Sources:
HEC Liège - Etude de la Chaire Baillet Latour en Philanthropie et Investissement Social - Virginie Xhauflair et Elodie Dessy (51 pages).
-> HEC Liège - 'Communiqué de presse'
Les résultats complets de l’étude sont disponibles en lecture en ligne:
Le marché belge de la collecte de fonds ne bénéficie pas d'une réussite spectaculaire des portails de dons en ligne.
Quelques réussites sont toutefois notées, notamment en lien avec des événements à finalité 'fundraising' qui bénéficient soit d'une forte médiatisation (Cap 48, etc), soit l'implication de nombreux participants disposés à mobiliser leur propre réseau de contacts - 'friendraising' - à l'occasion d'un défi sportif et solidaire (20 kms de Bruxelles, etc).
Les associations habilitées à délivrer une attestation fiscale doivent toutefois s'assurer que l'attestation puisse être délivrée lorsque le don est enregistré au travers d'une plateforme en ligne géré par un tiers.
Un récent article de l'AERF rappelle le cadre juridique - la circulaire AGFisc N° 42/2014 sur "les Dons en ligne ou dons par Internet" - qui régit cette matière.
-> Lire:
L'article de l'AERF précise que le portail de dons en ligne dono.be a obtenu un agrément par ruling en octobre 2015, et que les associations dont le portail est géré par la société Koalect bénéficient enfin du même agrément depuis le 9 octobre 2018.
Il est probable qu'un nombre croissant d'acteurs de la collecte soient bientôt tentés d'exploiter la nouvelle fonctionnalité de don en ligne proposée par Facebook.
Diver's modes d'emploi sont dès à présent proposés sur Internet.
-> Lire:
La société Mindwize se propose d'accompagner les associations belges désireuses d'exploiter cette nouvelle fonctionnalité Facebook:
Lire -> Mindwize: 'Facebook fundraisers: doneren was nog nooit zo sociaal'
On manque cependant d'exemples d'applications concrètes sur le marché belge, à l'exception de Plan International qui dispose depuis peu d'une configuration construite au départ d'un CRM Blacbaud commun à toutes les filiales de cette fédération internationale d'ONGs, d'un portail de don en ligne produit par la société Iraiser ainsi que d'un module de don Facebook opérationnel depuis octobre 2018.
On observera toutefois que le SPF Finances n'a pas encore publié de ruling qui confirmerait le maintien de l'octroi d'attestations fiscales dans le cas de dons enregistrés au départ de cette nouvelle fonctionnalité de Facebook.