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Conjoncture défavorable, concurrence amplifiée, attrition de la base, recruter et fidéliser les donateurs n’est pas de tout repos pour les associations’: le bilan du secteur français de la collecte n'est guère réjouissant, selon l'article 'Associations et intraitables donateurs' publié par Sophie Sebirot dans Le Nouvel Economiste (15/5/2017).

Bien que datant d'il y a plus de six mois, cet intéressant dossier propose un état des lieux assez complet des difficultés rencontrées par les acteurs français de la collecte, qui font face à une conjoncture défavorable.

L’auteur liste plusieurs évolutions inquiétantes: donateurs moins nombreux bien que plus généreux, diminution du pourcentage de nouveaux donateurs, concurrence accrue de nouveaux acteurs (hôpitaux et universités), croissance des coûts de prospection.

L’article passe en revue différentes pistes, parfois nouvelles, dont le développement pourrait générer de nouvelles recettes issues de la générosité publique : promotion plus intensive des legs et des assurances-vie, courses solidaires, communication digitale au travers des réseaux sociaux, prélèvement automatique, dons par sms, micro-dons, et mise en place de collectifs d’associations actives en collecte de fonds.

On se réjouira de ce que qu’en 2016 plus 3,6 millions de micro-dons ont généré près de 1,8 million d’euros reversés à 564 associations.
Ce montant ne représente toutefois qu'une goutte d'eau par rapport aux 2,5 milliards d'euro, total des dons enregistrés par le Ministère des Finances.

L'article du Nouvel Economiste est consultable en ligne.