26 septembre 2018 - Il est souvent utile de consulter le portail d'information de l'Association Française des Fundraisers (AFF), principal réseau français des fundraisers.
Au sommaire des articles d'actualité publiés par ce site, citons le compte-rendu concernant plusieurs campagnes récentes de mobilisation de sympathisants produites à l'initiative de 'Amnesty International, d'Emmaüs Connect et de l'Unicef.
'La rage de vaincre'
On notera en particulier le clip vidéo ainsi que le site Internet de mobilisation 'Agir' d'Amnesty, qui illustrent la nouvelle signature de l'organisation - 'la rage de vaincre' - de même qu'un clip vidéo dédié au recrutement de bénévoles avec compétences Internet, pour le compte d'Emmaüs Connect.
Source:
Association Française des Fundraisers
Le site français Carenews, partenaire de la campagne, se fait l'écho de l'annonce officielle faite lors de la clôture du séminaire de l’Association française des fundraisers: la première édition française du #givingtuesday sera organisée le 27 novembre 2018.
La France devient ainsi le 47e pays à participer à ce mouvement international d'appel à la générosité.
Les diverses campagnes #givingtuesday s'adressent à l'ensemble de la population.
Chacun est invité à consacrer une journée à la générosité et à la solidarité en célébrant le don sous toutes ses formes : argent, temps, don de nourriture ou d’objets...
Le kit de mobilisation et les documents informatifs concernant la prochaine campagne française sont disponibles sur le site de la campagne.
Le mouvement #givingtuesday a été lancé aux Etats-Unis en 2012, et a rapidement essaimé dans divers pays du continent américain, ainsi qu'en Europe.
Le site américain de l'opération #givingtuesday publie un rapport d'activités détaillé dont il ressort que plus de 300 millions de dollars ont été collectés aux U.S.A. lors de l'édition 2017.
L'édition britannique de #givingtuesday est organisée à l'initiative de la Charities Aid Foundation.
Le rapport d'activités 2017 fait également état de recettes spectaculaires.
-> Autre article sur le même thème: 'Campagne #givingtuesday (édition 2016)'
-> Liste des articles concernant l'Actualité Internationale
Het Nederlandse Donateurspanel van WWAV wordt mede mogelijk gemaakt door het CBF.
‘We zien dat het donateursvertrouwen een lichte stijging maakt in het tweede kwartaal van 2018, van -9 naar -8. De negatieve berichtgeving over een aantal goede doelen in het eerste kwartaal van dit jaar lijkt daarmee geen blijvend negatief effect te hebben.’
Verder werden deze keer enkele vragen aan de panelleden gesteld met betrekking tot de impact van feitelijke informatie:
‘Waarvan laat men de keuze om aan een goed doel te doneren afhangen: van feitelijke informatie of van het gevoel over het goede doel?’
Bron:
Nederlandse donateurspanel – Meting Juni 2018
-> Artikels over Fondsenwerving (Internationaal): link
En Belgique nombre d'organisations actives en levée de fonds constatent que les recettes issues de la générosité publique sont surtout alimentées par les contributions de donateurs plus âgés.
Sil est probable que cette hypothèse s'avère à l'heure actuelle correcte pour une majorité d'associations caritatives belges, il n'en est plus de même dans certains pays voisins.
Ainsi les conclusions d’une récente recherche de la société Blackbaud tendent-elles à démontrer que dans différents pays anglo-saxons ce sont dès à présent les tranches d’âge les plus jeunes qui contribuent de manière décisive aux recettes issues des dons.
La recherche de Blackbaud – une société américaine leader dans le domaine des logiciels CRM spécialisés en gestion des dons – fournit à cet égard des résultats étonnants concernant l’évolution récente du profil des donateurs au Royaume-Uni.
L'étude propose une analyse approfondie du degré de générosité de donateurs répartis en quatre catégories d'âge: les Millenials, la génération X, les Baby Boomers et les seniors ('Matures').
Elle établit qu’au Royaume-Uni la tranche d'âge des ‘Millenials’ (11 millions de britanniques nés entre 1981 et 1995) et celle de la Génération Z (nés après 1996), ont contribué ensemble en 2017 à hauteur de 30% au total des dons reçus par quelque 5.000 associations.
Les auteurs de l’étude adressent en conséquence un sévère avertissement aux associations qui font appel à la générosité publique:
‘Si votre collecte de fonds ne cible pas encore les plus jeunes catégories de donateurs potentiels, il est urgent que vous soyez à présent conscients de l’apport décisif des ‘Millenials’ et de la génération Z.'
La répartition par tranches d’âge des donateurs belges restera, pour quelque temps encore, probablement différente de celle qui prévaut au Royaume-Uni.
En cause, le recrutement actuellement moins intensif en Belgique de jeunes donateurs mobilisés par des campagnes de street-fundraising, porte à porte ou télémarketing.
Ces nouvelles techniques de mobilisation de la générosité publique sont toutefois loin d'être appréciées par l'ensemble des donateurs britanniques.
L’étude de Blackbaud s’est attachée à évaluer le degré d’acceptabilité, par catégorie d’âge, des principales techniques de mobilisation des donateurs.
Et l’enquête laisse apparaître (confer tableau ci-dessus) que plusieurs méthodes jugées fort efficaces, tel que le street fundraising (street canvasser) et le télémarketing (phone call), sont assez explicitement rejetées par les donateurs issus des tranches d'âge séniors.
L'étude de Blackbaud, qui comprend nombre d'informations détaillées que cet article ne pourrait résumer, nous laisse donc entrevoir une profonde, bien que très progressive modification du marché de la collecte.
Cette évolution est probablement déjà en cours en Belgique, où plusieurs dizaines d'acteurs de la collecte - tel Amnesty, Greenpeace et bien d'autres - ont réussi depuis une dizaine d'années à rajeunir considérablement la pyramide d'âge de leurs donateurs.
L'efficacité des techniques de mobilisation mentionnées plus haut leur semble ne pas pouvoir être contesté.
Mais il est vrai que certains de nos concitoyens dénoncent leur caractère trop intrusif, voire trop commercial.
Rappelons également qu'à l'heure actuelle le street-fundraising et le télémarketing renforcent presqu'uniquement la collecte de fonds des associations à forte notoriété.
Source
Blackbaud – ‘The next generation of UK Giving’
Rapport téléchargeable sur le site de Blackbaud.
Le site international de Blackbaud permet d'accéder aux rapports équivalents concernant les U.S.A., le Canada ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
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Seule une petite minorité de donateurs belges se plaignent d’une trop grande fréquence de sollicitations qui leur sont adressées par voie de mailings.
Ce faible pourcentage est surtout du au fait que la quasi-totalité des organisations caritatives belges s’interdisent de céder les adresses de leurs donateurs à d’autres associations, et à fortiori à des agences commerciales.
D'autant que la récente réglementation européenne RGPD précise désormais que la commercialisation de fichiers d'adresse n'est autorisée sans accord explicite des personnes concernées que si cette pratique tient compte de leurs attentes. Or on se doute bien qu'une majorité de donateurs préfère que leurs données personnelles ne soient pas transmises à des tiers, à moins qu'ils aient donné au préalable leur consentement explicite.
Les données personnelles sont nettement moins protégées par la législation américaine.
Nombre d’associations y pratiquent couramment la location ou l’échange d’adresses de donateurs, avec le soutien d’agences de fundraising spécialisées dans l’envoi massif de mailings d’appel au don.
Le récent rapport ‘Cutting through the Noise’ édité à l’initiative des agences Grey Matter Research et Opinions4Good, propose une estimation de la fréquence hebdomadaire de réception, par le donateur moyen, de mailings et d’emails d’appel au don.
Nous reproduisons ci-dessous un bref extrait du sommaire de l’étude.
D’autres données, relatives notamment à la fréquence des appels selon le profil des donateurs, peuvent être consultées sur le site de Grey Matter Research.
"The average American charitable donor reports receiving about eight mailings and ten emails from nonprofit organizations in a typical week. A majority of these communications come from organizations they don’t financially support.
The weekly averages, as reported by donors, look like this:
That’s a total of 17.7 messages from charities each week; 920 per year, or 2.5 every day just between mail and email (not including social media, text, advertising, or other forms of communication)."
Source:
Grey Matter Research – ‘Cutting through the Noise’
Une version complète de l’étude est disponible sur demande adressée aux éditeurs.
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