Diverse Nederlandse tijdschriften en on-line media publiceerden artikels waarvan sommigen zeker relevant zullen blijken voor Belgische fondsenwervers.
Zo noteerden wij bijvoorbeeld:
Maart 2019 - FD 'Goede doelen op de barricade voor anonimiteit'
6/6/2019 - Le Fundraising Regulator a publié la version légèrement remaniée du 'Code of Fundraising Practice' qui entrera en vigueur en octobre 2019.
Ce Code comprend un ensemble de règles relatives aux traitements autorisés en matière de collecte de fonds.
Le dispositif concernant la protection des données personnels des donateurs est inchangé.
Le code rappelle deux exigences de base:
- 3.3.1 You must not share personal data with any other organization unless you have a lawful basis to share it and can prove that you meet the processing requirements in section 3.1
- 3.1.4 When processing personal data (including information that is available to the public) for any purpose, you must only process personal data in ways that the person whose data it is would reasonably expect’.
Des règles distinctes sont d'application en fonction de quatre types de cession de données personnelles à un tiers:
Nous reproduisons ci-dessous l'essentiel du dispositif en application en fonction de ces quatre cas d'espèce.
Rappelons que depuis la mise en place de la précédente version de ce Code plus aucune organisation britannique n'échange ni ne loue ou vend les données personnelles de ses donateurs à des tiers.
In this section, ‘you’ means a charitable institution or third-party fundraiser who processes personal data.
Part 1 – Standards which apply to all fundraising
3.3. Sharing and selling personal data
3.3.2 If personal data is shared between organisations:
• within a federated structure (in other words, where one organisation controls the other or where both are controlled by the same parent organisation); or
• under a data-processing arrangement (where one organisation acts on behalf of another organisation under a written contract, such as professional fundraisers, data
management companies or printing houses);
the organisational structure or arrangement and the reason for processing the data must be clear in the privacy information you give to the person in order to
meet their right to be informed.
Or, if the organisation receiving the data needs the person’s consent (permission) to hold and use their data, the organisation or category of organisation receiving the information must be named in the request for consent, and the organisation sending the request for consent must receive the person’s specific consent for their data to be shared.
3.3.3 You must not share a person’s personal data with any other organisation for that organisation’s marketing purposes unless you are allowed to do so by law, either because you have the person’s consent to do so or through the exceptions in 3.3.2.
3.3.4 You must not sell a person’s personal data to any other organisation, unless you can show that you have that person’s freely given, specific, informed and unambiguous consent to sell their data.
On notera que la refonte du Code a été opérée dans le principal souci de le rendre intelligible par tous, c'est-à-dire également par les donateurs: "The other audience for the code is the public."
Sources:
- Le Code of Conduct est téléchargeable sur le site du Fundraising Regulator au départ du lien suivant.
- Civil Society (6/6/2019) - 'Fundraising Regulator launches revised Code of Fundraising Practice'
5/4/2019 - UK Giving is the largest multi-year study of giving behaviour in the UK.
The findings of the 2019 edition are based on monthly interviews and includes a yearly total of more than 12,000 individual interviews.
The report, that can be downloaded on the site of CAF (Charities Aid Foundation), will help you understand who gives to charity, what causes they support and how they like to support them.
The analysis of the 2019 edition provides these key findings for individual giving in the UK in 2018:
Source
Charities Aid Foundation (CAF) - 'UK Giving 2019'
-> Commentaires des médias britanniques concernant 'UK Giving 2019': lien
1 - How often you give to charity ?
2 - Proportion of donations by each cause
3 - Giving methods
4 - Being asked to give
The research also asked people, regardless of their giving behavior, how they had been asked to give to charity in the last four weeks.
The most common way people reported being approached to donate was on the street (35%), followed by television (26%) and via direct mail (23%).
Le Fundraizine n°58 de l’Association française des Fundraisers consacre un intéressant dossier ‘Fiscalité’ à l’analyse des causes qui ont entrainé une diminution désastreuse (entre -10 et -15%) des dons sur l’année 2018.
1954-2017: augmentation exceptionnelle des incitants fiscaux
Instauré en 1954, le dispositif français en matière de déduction fiscale des dons était limité au départ à 0,5% du revenu imposable.
Il a ensuite progressé par paliers successifs, atteignant 1% en 1975, 5% en 1984 et 40% en 1990.
L’amendement Coluche augmenta ce taux dès 1991 pour les organismes d’aide aux personnes en difficulté.
La « loi Argaillon » offrit une réduction d’impôt de 60% à partir de 2003.
Cette mesure, qui fut ensuite portée à 66%, contribua à une relance de la générosité des particuliers et des entreprises.
Enfin, sous l’ère Sarkozy, la loi dite « Tepa » offrit en 2007 une réduction de 75% aux contribuables assujettis à l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF).
Mais voilà que de nouvelles mesures fiscales ont été mises en oeuvre sous la Présidence Macron, dont les effets indirects ont pesé de manière décisive dans diminution sensible des dons sur l’année 2018.
En cause, la hausse de la CSG pour les retraités qui a suscité un climat d'inquiétude auprès des donateurs aux revenus modestes, ainsi que la suppression de l’ISF (Imp$ôt sur le Fortune) sur les valeurs mobilières qui a freiné la générosité des donateurs plus aisés.
Les auteurs de l'article s'interrogent: le secteur du fundraising se serait-il de lui-même rendu trop dépendant du bon vouloir du Ministère des Finances ?
Différentes personnalités soulignent l'impact négatif des dernières mesures fiscales, tout en pointant d'autres causes de caractère plus structurel.
Frédéric Théret, directeur du Développement de la Fondation de France, reconnait qu'à l'évidence la suppression de l’ISF amène nombre de donateurs à estimer qu’ils n’ont plus de raison de donner.
Pour Antoine Vaccaro, Président de Faircom International et du Cerphi, la générosité a longtemps été encouragée par la force d’indignation d’icônes associatives qui promettaient de changer le monde : « Et puis nous n’avons pas sauvé le monde et progressivement le discours a glissé vers ‘on fait ce qu’on peut’ assorti d’un levier fiscal de plus en plus puissant pour compenser. »
Arthur Gauthier, directeur exécutif de la chaire Philanthropie de l’Essec estime que l’argument fiscal a été utilisé à fond concernant les donateurs les plus fortunés dont le comportement fut principalement opportuniste, lié à la réduction d’impôt.
Pour Yaële Afériat, directrice de l’Association Française des Fundraisers, on aurait tort de lier la baisse des dons uniquement aux effets de ces mesures fiscales.
D'autres facteurs interviennent, telle la lassitude de donateurs aux faibles revenus, lassés par le brouhaha généré par les appels pressants de nombreuses associations.
Antoine Vaccaro est d'avis qu'un nombre croissant de donateurs ne veulent plus financer une marque institutionnelle, mais un projet.
Nous sommes à l’ère du 'faire soi-même' : « Les associations vont devoir ouvrir leurs portes pour les laisser mettre la main à la pâte. »
La crise de la générosité des français amène certains acteurs de la collecte, et notamment les associations membres de France Générosités, à s'engager concrètement sur une réflexion en profondeur concernant les aspirations nouvelles des donateurs.
Source:
Fundraizine N°58 – Revue trimestrielle de l’Association Française des Fundraisers – Dossier ‘Fiscalité – Sortir des rouages rouillés’ (p.14-18)
Augmentation du don moyen29/03/2019 - La société Blackbaud, dont le logiciel de gestion des dons est largement diffusé dans le monde anglo-saxon, publie à intervalles réguliers d'intéressantes statistiques sur l'évolution de la générosité publique.
Le dernier rapport confirme que si le nombre de donateurs américains est parfois en diminution, l'augmentation du don moyen permet aux associations d'augmenter le montant total des contributions issues des dons.
Le rapport attribue cette évolution à la professionnalisation des acteurs de la collecte qui parviennent à fidéliser davantage leurs donateurs.
Pareille évolution avait également été observée dans d'autres pays, et notamment en France.
Etats-Unis
Le rapport Blackbaud enregistre une augmentation globale des dons à hauteur de 1,5% en 2018: grandes organisations (+ 2,3 %), associations de taille moyenne (+ 2 %), petites associations (- 2,3 %).
La situation difficile des organisations de taille modeste, déjà observée dans plusieurs pays européens, l'est donc également aux Etats-Unis.
Bien que nombre d'experts aient prédit une progression inexorable des dons en ligne, le rapport Blackbaud indique que pas plus de 8,5% des dons (hors contributions de Fondations), ont été transmis au travers de plateformes en ligne.
Un quart de ces transactions en ligne l'ont été par smartphone.
Ce pourcentage, qui s'élevait déjà à 7% en 2012, reste relativement stable.
Le rapport indique qu'aux U.S.A., comme souvent ailleurs, 17% des dons sont collectés dans le courant du mois de décembre. La moyenne des dons sur les autres mois se situe entre 6 et 8%.
D'intéressantes données sont également proposées concernant le taux de rétention des donateurs acquis en ligne ou off-line (voir visuel ci-contre).
Canada, Australie, Nouvelle-Zélande
Les dons, comptabilisés au Canada sur base d'un petit échantillon, y ont bénéficié d'une croissance de 1,9%, et de +4% en Australie ainsi qu'en Nouvelle-Zélande.
Royaume-Uni: diminution des dons
Un échantillon de 311 organisations britanniques, totalisant 411 millions de dollars, laisse apparaître une diminution des dons de l'ordre de -4,2%.
Cette baisse est confirmée par d'autres sources, tel un récent article de Third Sector qui indiquait que les 155 plus grands acteurs de la collecte du Royaume-Uni ont clôturé l'année 2018 sur une croissance globale des recettes grâce au renforcement des rentrées 'trading income, grants and contracts', mais que les dons ont enregistré une diminution significative.
L'article de Third Sector se fait également l'écho des statistiques de la Charity Commission, concernant 168.000 acteurs de la collecte, qui enregistrent une diminution des recettes du fundraising à hauteur de £4,8 milliards en 2018 au lieu de £5.1 milliards précédemment.
Sources:
Fundraising: autres articles / andere artikels
>> ACTU Internationale / Internationaal