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6e baromètre de la situation financière du monde associatif

La dernière version de ce baromètre a été réalisée par le bureau IPSOS sur base de 700 enquêtes et 8 entretiens, en tenant compte de quota par secteurs d’activité, régime linguistique et taille de l’association.
L’enquête a eu lieu entre le 1er octobre et le 16 novembre 2015. Un tiers des associations participantes appartiennent au secteur social, 24% à celui de la santé, 19% au monde culturel, 14% des organisations sont actives dans la coopération au développement et 11% appartiennent au secteur de l’environnement.

Dons et legs
L’enquête n’a pas tenté d’établir dans quelle mesure les associations entendent renforcer leur financement au départ d’un recours plus intensif aux dons, legs ou événements caritatifs.

Recours accru au mécénat: voeu ou réalité ?
L’étude croit par contre pouvoir déceler un appel plus fréquent aux institutions privées et aux entreprises.
Elle n’établit pas pour autant dans quelle mesure ce recours au mécénat ainsi qu’aux fonds et fondations produit des résultats significatifs.

« En 2015, plus que jamais, les associations ont pris une nouvelle direction : la tendance générale est de faire plus souvent appel aux institutions privées et aux entreprises pour obtenir des financements.
Cette évolution n’est pas sans conséquence non plus :
Les associations doivent se rendre attractives pour le secteur privé.
Elles doivent démontrer l’impact social qu’elles ont, elles doivent démontrer leur contribution à la société.
Les associations doivent prendre des engagements en matière de résultats.
Les associations sont obligées de se professionnaliser et d’adopter les méthodes du secteur privé. "  (slide 19)

En matière de recours à la générosité du secteur privé, l’étude IPSOS croit déceler des différences régionales et/ou liées à la taille des associations :

« Se tourner vers le secteur privé n’est pas perçu positivement par toutes les associations.
Les associations wallonnes considèrent que se tourner vers le privé et en adopter les méthodes de travail, c’est s’éloigner de leurs propres valeurs-clés et privilégier les résultats quantitatifs par rapport aux résultats qualitatifs.
Les associations flamandes considèrent qu’adopter les pratiques du secteur privé est positif et représente un challenge intéressant pour le secteur.
Les associations, qui ont vu le jour dans les années 70 ou 80 et qui sont devenues entretemps de grandes structures sont moins flexibles par rapport à cette adoption du modèle privé. Leurs activités sont anciennes et figées. Elles sont moins ouvertes à l’innovation.
Les associations qui ont été créées récemment sont plus flexibles et ouvertes à l’innovation. » (slide 20)

Source:
Fondation Roi Baudouin – Baromètre de la situation financière des associations (document téléchargeable)

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